Au début, tout va bien
Imaginez : vous êtes cadre dans une entreprise et demandez à Jean-Pierre, cadre également, de vous remettre le rapport X pour que vous puissiez le lire avant le réunion.
« Très bien » dit-Jean-Pierre et vous tend ce fameux rapport. Vous le prenez et filez direct dans votre bureau le lire, la réunion va commencer dans 15 minutes. Pas le temps de papoter avec ce cher JP.

L’amorce du conflit
De son côté, JP reste sur sa faim, il aurait bien aimé un petit mot … Il repart sans rien dire mais n’en pense pas moins : « Hein, qu’est-ce que ça coute de dire merci ! ».
Vous, de votre côté, vous ne vous êtes pas soucié de JP car trop pressé par cette réunion.
La réunion se termine, vous retournez à votre bureau. Bref, la vie continue.
A peine êtes-vous installé à votre bureau que le téléphone sonne, il y a une urgence à traiter à l’autre bout de l’entreprise. Cela semble très important, vous vous dépêchez de sortir de votre bureau, marchez d’un pas énergique (limite marche olympique) et là dans le couloir vous croisez une nouvelle fois JP que vous heurtez avec votre démarche de Yoann Diniz. C’est que les couloirs sont très étroits.
Ces petits détails auxquels on ne prête pas forcément attention peuvent suffirent à amorcer un conflit.
La tension monte
Et vlan, épaule contre épaule, JP recule d’un pas, tout abasourdi qu’il est. Vous vous retournez pour évaluer les dégâts : Vous faites un signe à JP, il est toujours debout c’est que ça doit aller, vous continuez votre marathon sans adresser la parole à JP.
C’en est trop pour JP, vous lui en voulez c’est certain. Il en a la conviction. A la prochaine occasion, à son tour de montrer les muscles. Le stress monte.

L’accumulation de “petits détails” va alimenter un processus qui va engendrer un conflit relationnel.
Ça tombe bien, il y a un repas d’organiser ce midi avec toute la boite, ça sera l’occasion de se retrouver pense JP.
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Le conflit éclate

« Tiens JP, tu peux me passer un verre d’eau JP »
« Ah ! mais pour qui tu te prends, je ne suis pas ton serviteur ! » hurle JP
Après quelques échanges de noms d’oiseaux, le conflit éclate, tout le monde comprend plus ou moins que ce n’est pas le grand amour avec JP. Vous, vous demandez bien pourquoi.
Les prochains mois vont être durs, vous allez devoir faire équipe avec JP pour un nouveau projet.
En effet, c’est l’enfer, à chaque réunion, c’est le conflit, l’affrontement avec JP.
« Dans le conflit, présent comme dans ceux qui l’ont précédé, être inerte, c’est être battu. »
Charles de Gaulle
La situation devient quasiment invivable, tellement les échanges sont tendus. La gestion de conflit s’annonce difficile.
Quels moyens pour apaiser les tensions ?
Votre boss décide donc de faire appel à un coach pour gérer le conflit.
Après s’être entretenu avec les 2 protagonistes et écouter leurs besoins et attentes, le coach vous amène vous et JP sur la même longueur d’ondes. Vous reconnaissez vos besoins (action, efficacité …) et ceux de JP (reconnaissance).
En écoutant les besoins de JP et en exprimant les vôtres, vous vous rendez compte que le conflit n’avait pas vraiment de raison d’être.
« Tout conflit est l’expression tragique d’un besoin insatisfait. »
Marshall Rosenberg
Il arrive en effet que des conflits se créent suite à des choses imperceptibles, des petites remarques, des défauts d’attention, une parole déplacée …
Faire appel à un coach certifié pour aborder la gestion du conflit permet d’apporter au travers de 3 à 5 séances de coaching de l’espace aux protagonistes pour verbaliser leurs besoins notamment.
« Tous les conflits peuvent être résolus et il n’y a aucune excuse pour les laisser s’éterniser. »
Martti Ahtisaari